HISTOIRE D'HORUS (APRES LA GENESE QUOI)

EPISODE 1 : UN SOIR DANS UNE TAVERNE.

Le feu bienveillant de la taverne d'Ascalon, moitié yourte, moitié bâtiment à ciel ouvert, réchauffait les coeurs fatigués.

Ceux qui connaissait cet emplacement secret, non loin des restes de la ville détruite, savaient qu'ils pouvaint trouver là le repos mais aussi les filles, les chants, la bière brune des nains des cimesfroides et l'excellent ragoût de figues du tavernier.

Les vagabonds, les voyageurs et les habitués se serraient sur de petites tables en pierres ou l'on racontait les histoires d'avant la fournaise, les histoires d'un royaume tombé.

Assis, non loin des autres, un enfant perdu regardait les clients entrer et sortir, son regard s'arrêta soudain sur l'un d'eux, assis dans un coin.

Petit par rapport aux autres guerriers, le personnage, habillé d'un manteau dissimulant une armure de cuir cloutée à un stade d'usure important, buvait tranquillement sa chope en jaugeant du regard la plupart des hommes armés.

Son air arrogant et sur de lui, son regard trouble, ses cheveux tirés en arrière en une petite natte qui trahissait un style tout à fait étranger en Ascalon, mit la puce à l'oreille de l'enfant.

Cet homme n'était pas comme les autres. Il s'approcha donc pour l'interpeller.

"Pardonnez moi, seigneur" osa le gamin "pourquoi regardez vous les gens ainsi, vous risquez de les fâcher?"

L'homme leva un regard sur son contradicteur, habillé de haillon et minuscule, tremblant comme une feuille. D'une main, il le posa sur sa table et lui commanda aussitôt à boire et à manger.

"Quel est ton nom petit ?" demanda l'inconnu ?

"Jyl fils de Hobren"

"Et où es ton père?"

"Il est mort de chagrin, après la fournaise, ma mère et mon frère ont été dévorés par les charrs"

La serveuse apporta aussitôt un ragout que le petit se mit à dévorer agrémenté d'une liqueur de cactus, rare plante à avoir survécue au cataclysme issu de la guerre magique contre les charrs.

"Et vous seigneur, vous ne m'avez pas répondu ? Cherchez vous quelqu'un dans ce pays maudit ? Vous semblez être un étranger"

Son bienfaiteur éclata d'un rire puissant qui dérangea certains convives alentours.

"Tu as tout à fait raison petit, je ne suis pas d'ici" "Je viens loin par delà les mers, un endroit nommée l'île Blanche de ORsheim". "Je me nomme Horus Hazer Kaoshido, mais tout le monde me connaît sous le nom d'HORUS HAKA, c'est plus simple".

"Pourquoi êtes vous là seigneur ?"

"En ce moment, je cherche à me battre en duel vois tu ? Mon maître, le sage Keber, est le créateur de la technique des Cent Lames que votre cher Prince Rurik à apprise à l'académie".

A la grande surprise du gamin, l'homme se leva, fit la grimace et arrangua la foule, aussi stupéfaite que lui.

"QU'ON SE LE DISE MES AMIS, CELUI QUI REFUSE DE ME BATTRE N'EST QU'UN FILS DE CHIEN, PIRE ENCORE, SA MERE EST LA SODOMITE PREFEREE DU GRAND PORTEUR DE FLAMME !! "

Comme un seul homme, les guerriers de la taverne se levèrent et comme un seul homme, en quelques secondes, ils furent désarmés, abbattus et jetés au sol. Tournoyant comme le vent, HORUS ne fit qu'une bouchée d'eux tant est si bien que plus un combattant ne resta dans la taverne.

Fier de lui, tapant sur la fesse d'une jolie femme, HORUS rangea son sabre et vint se rasseoir.

"Vous êtes un héros seigneur" constata le gamin en finissant son assiette.

"Pas vraiment" soupira Horus. Je devais l'être, j'ai été engagé pour ca à mon arrivée il y a longtemps en Ascalon, avant la fournaise. Je me suis battu contre les charrs et depuis je m'ennuie. Vois tu, je recherche une femme nommée Zarine, elle m'a sauvée la vie quand j'apprenais le sabre à cette époque et figure toi qu'elle m'a prédit qu'on se rencontrerait dans un an".

"Vous êtes l'homme le plus fort que je connaisse, vous la trouverez ! sûrement "clama le gamin, fier de lui.

"Ah c'est vrai" rougit Horus en glonflant ses muscles "Et bien tu me fais plaisir, aussi, je vais te raconter mon histoire":

(A SUIVRE)

EPISODE 2:
LE GUERRIER IMMOBILE

J'étais un gamin des rues à l'époque, et j'avais beaucoup voyagé depuis depuis mon île natale jusqu'au royaume de Kryte où j'ai vécu pendant deux ans de rapines et de vols.

Ma maison était le monde entier et je me déplaçais sans cesse, sans but précis, aveuglé par un seul désir, retrouver le meutrier de mon père.

Aveuglé par la vengeance, je supportais la pauvreté, la faim, le froid et endurait milles maux, parvenant parfois à faire des rencontres amicales.

Une décision allait changer mon destin :

Ne sachant vers où aller, je me dirigeais un jour vers le fameux royaume d'Ascalon où il faisait bon vivre à l'époque.

Mais j'étais si jeune et mes quinzes printemps furent mis à l'épreuve lors de ma traversée des cimesfroides avec des haïllons sur le dos et mon sac de voyage pour seul compagnon de route.

Je fus pris dans une tempête qui allait emporter ma pauvre existence quand un groupe de nain me retrouva dans la neige, tremblant de froids et presque mort.

Le vieux nain s'appelait Thorgrim BARDEFEU et ses fiers compagnons de routes étaient des marchands de joyaux.

Thorgrim était un nain courageux à la force exceptionnelle pour son grand âge. Chacun le respectait et ce fut à mes dépends que mon insolence et parfois ma rage incontrolable durent en payer le prix.

Malgré cela, je finis par m'attacher au vieux mentor et il prit sur lui de m'enseigner les règles de l'honneur et de la lutte. Je restais un an auprès d'eux jusqu'à ce que mon désir de me battre et de chercher vengeance fut plus fort encore.

Le nain me fit alors une confidence au coin du feu la veille de mon départ:

"Vois tu mon garçon dit il. L'assassin de ton père semble être un grand guerrier. Même si tu le retrouves tu n'auras aucune chance contre lui."

"Que puis-je faire alors ?"demandais je le regard impatient.

"Va en Ascalon à l'extrème frontière Orientale du Nord. Tu y trouveras mon vieux maître. Un être légendaire et invincible du nom de KEBER KEREB. On le nomme le guerrier immobile car il tue tellement vite que personne ne peut le voir bouger. Cependant, prends garde, l'enseignement qu'il donne est si dangereux qu'il peut faire mourrir un être robuste.
DE plus, maître KEBER KEREB est peu disposé à enseigner, il est intervenu une seule fois dans les affaires des hommes depuis trente ans, simplement pour apprendre sa technique de sabre au jeune Prince Rurik, la technique des Cent Lames".

Fortement impressioné par ce discours, je décidais immédiatement d'aller trouver ce génie du sabre pour faire de moi un véritable combattant.

Mais la route serait longue et difficile.

EPISODE 3: LE BERGER

Fort de cette information et de mon premier entrainement sérieux je quittais les nains et les cimesfroides pour le doux pays d'Ascalon.

A cette époque, les terres étaient fertiles et acceuillantes, les champs et les forêts s'étendaient à perte de vue parcourut par des fleuves sinueux et propres.

Le royaumé était dirigé par le père de Rurik, un homme dans la force de l'âge que la fournaise n'avait pas encore rendu fou de rage et de colère, on l'appelait le "roi juste".

C'est en traversant ces terres que je fis la connaissance de la seule et dernière femme capable de me rendre amoureux, la belle Ambre aux Yeux d'or.

Ambre était une femme sublime dirigeant une petite communauté de chasseurs de trésors de l'ancien royaume. Rappelé par le seigneur Tydus, son instructeur à l'académie, à Ascalon pour protéger les terres du Nord, menacés par les charrs.
C'est dans ces circonstances que je pus vivre avec elle une histoire passionnée mais brève. Mon séjour à Ascalon durant un an au lieu de quelques mois. Je dus toutefois me résoudre à partir et à l'abandonner tant la vengeance en moi demandait à être assouvie.

Voyageant loin dans l'Est, j'atteignis enfin mon but sans le savoir. Je fis la connaissance d'un berger en secourant une brebis égarée face à une meute de loups.

L'homme errant, pourtant très pauvre, pour me remercier m'offrit de partager son repas et ce fut près du feu que je lui avouais ma quête.

- Tu cherches le vieux KEBER sourit le berger. Pourquoi vouloir de lui quelque chose ?

Vêtu de haïllons et d'un chapeau troué, munit d'un simple bâton et de son troupeau. Je n'eus pas le courage de mentir au malheureux.

- Et bien, je cherche l'assassin de mon père dis-je. Et s'il est quelque part en Tyrie, je dois être assez fort pour le tuer.

- Je te dirais ou est ton maître à une seule condition conclu mon hôte. Quelque part dans la forêt au sud, vit une créature recluse, un être que peu de gens connaissent encore sous forme humaine car leur race à bientôt disparue. Le folklore les nomment vampires mais ils se nomment en réalité, Mathusalem. La nuit venue, cette chose attaque les créatures vivantes pour se nourrir, affronte le pour moi.

Hochant la tête, et résolu à ne pas menacer le pauvre homme, je pris la décision de le débarrasser de cette chose. En réalité, je ne savais pas à quoi m'attendre.

Dès la tombée de la nuit, une fois pénétré dans la forêt, je pris en chasse la chose et parvint difficilement à l'anéantir pour me rendre compte qu'en réalité, elle n'était que trop jeune pour me battre. A peine un enfant, une proie facile même pour cette race.

Le berger vint alors à moi et me révéla enfin son identité.

- Vois tu jeune novice, sourit maître KEBER KEREB, tuer est difficile quelque soit le monstre. La mort est une délivrance pour l'ennemi, comme un pardon. La vengeance n'est pas un but. Avec ce feu en toi je ne peux rien t'apprendre de bon.

Désemparé par ses révélations autant que par le petit corps que j'avais réduit en poussière, je suivis pourtant le maître sans rien dire pendant deux mois et trois nuits, marchant avec son troupeau et mangeant loin du feu. Mon obstination fut telle qu'un matin, il acceptât enfin de me prendre à son service. Je devins alors son dernier disciple sans le savoir.

EPISODE 4 : LES INCUBUS

Pendant plus d'un an, je suivis les traces de mon maître sans qu'il ne fit rien d'autres qu'aller et venir à travers les montagnes. Je portais ses maigres possessions et les miennes et devait me trouver à manger et à boire par moi même une fois arrivé à cours de vivres et d'eau. On pouvait dire qu'il soignait ses brebis bien mieux que moi !

Après un hiver passé près de lui je commencais à comprendre son étrange itinéraire. Mon maître semblait s'arrêter en bordure de tous les villages et ville où il suspectait un Mathusalem. Je le voyais alors disparaître dans la nuit et revenir au petit matin avec le même air distrait sur le visage.

Maître Kereb, ressemblait à un vagabond avec sa longue robe de laine, ses sandales de bois, ses pieds nus même dans la neige, son vieux chapeau troué et son baton de marche.

Portant une une barbe grisonnante et des cheveux longs poivres et sel, je finis par me demander s'il pourrait bien m'apprendre un jour autant de choses que m'avaient dites les nains.

Deus années passèrent et un hiver terrible me mit à rude épreuve tandis que les brebis dormaient dans des grottes sur lesquelles veillaient mon maître. Un jour enfin, KEBER KEREB se dirigea vers un petit village près d'une cascade ou il commanda une épée au forgeron local.

C'est ainsi que nos leçons débutèrent.

Passant de l'ignorance totale à la dureté extrème, je subis mille maux de sa part. Avec sa vieille épée de mauvaise facture, mon maître réussissait pourtant à me mettre des corrections humiliantes.

Ne s'occupant de moi qu'au coucher du soleil si je tenais encore debout, il me faisait travailler dans la carrière de granite du village ou je transportais les pierres quelque soit le temps. Les hommes avaient recus pour instruction de ne pas m'aider et de ne pas me donner à boire, seule la pluie me désaltérant.

Je refusais pourtant d'abandonner songeant à mon père et à son sort funeste.

Quand je fus assez robuste pour faire le travail de tous les hommes du village et m'entrainer ensuite avec lui, KEBER KEREB commença alors les lecons de sabres et d'éthique qui m'avait tant manqué.

Il forgea mon corps et mon esprit tant et si bien que je devins plus fort que je n'avais jamais rêvé. Je pus alors l'accompagner dans ses chasses étranges où il détruisait illassablement les vampires que croisait sa route.

- Comment savez vous où les trouver ? lui demandais-je un jour.

Cela faisait cinq ans que nous errions ensemble. Je connaissais le nom de chacune de ses brebis. J'avais aidé à mettre au monde les nouvelles.

- J'ai été mordu par leurs semblables il y a de cela fort longtemps avoua tristement KEBER mais j'ai vaincu leur sang et je suis redevenu ce que j'étais.
Ceux que je libère ne m'intéresse pas, je cherche leur maître, les INCUBUS. Eux sont nés ainsi et n'ont jamais subit le traumatisme de la transformation. Parmis eux se trouve un être nommé JAGER appelé aujourd'hui MALEDICTUS, c'est un vampire capable d'entendre les prophéties de l'invisible. Cet être est un voleur de sabre, un assassin et un de mes élèves, il possède un pouvoir que je dois détruire.

Surpris par les révélations de mon maître, je n'en fus que plus impressionné par sa force exceptionnelle et ses exploits. Je lui promis de l'aider dans sa quête afin de retrouver son élève. J'étais loin de me douter que cela allait me mener vers une bataille qui ferait de moi ce que je suis aujourd'hui.

EPISODE 5 : PENDANT LA FOURNAISE

Des saisons durant, sans comme je me souvienne combien, nous avons traqué les créatures que mon maître poursuivait sans relâche. Nous abbatant sur eux tel un châtiment, nos épées les délivraient de leur condition immortelle. Sous son apparence dure, je savais pourtant que mon maître détestait ce travail, plus encore qu'il détestait s'éloigner de ses montagnes et de son troupeau. Cela semblait pour lui, sa dernière mission à accomplir.

Etant devenus alliés, il accepta de m'enseigner comment tuer dans les ténèbres pour respecter les créatures des ténèbres et comment tuer dans la lumière pour les créatures diurnes. J'avais pourtant toujours du mal à appréhender qu'un vieux berger tel que lui avait vaincu la mort et était revenu à l'état vivant grâce à la force de son esprit.

J'appris plus tard que le désir de vivre est la base de l'enseignement du HIDORI KAEDE. Chaque coup donné porte en lui un profond respect pour les choses vivantes. Bien entendu, ces techniques avaient un effet dévastateur sur les choses mortes comme les mathusalems dont seul l'esprit fait de lui un être vivant.

Un jour d'automne à la frontière du nord, guidés par une piste de sang et d'horreurs, notre route croisa finalement celle de son ancien élève, travaillant activement avec les charrs à la préparation d'un rituel magique d'une force de dévastation sans précédent.

Voyant comment le pouvoir des vampires et ses techniques pouvaient être utilisé, mon maître fit tout ce qu'il put pour arrêter son ennemis et ses sbires. A l'issue d'une grande bataille, lui et moi, finirent par avoir raison de JAGER, de son armée et de son sabre maudit, le RAIZEN REIKO.

Mais notre courage fut insuffisant à démanteler les pouvoirs que JAGER et ses disciples avaient mis en place. Nous dûmes nous enfuir, poursuivit par les charrs et blessés gravement.

Profondément troublé par cette utilisation malsaine de son art guerrier, mon maître s'enferma dans son mutisme alors qu'éclata l'invasion des charrs. KEBER KEREB se retira dans ses montagnes et je ne pus l'en empêcher.

Pour ma part, je ne pus malheureusement pas apprendre de lui, les trois techniques ultimes de son enseignement car, je m'engageais très vite dans les forces d'Ascalon pendant la guerre, très confiant en ma force et brouillé alors avec mon mentor dont je ne comprenais pas le chagrin.

C'est à cette époque, que je fis une rencontre qui allait de nouveau bouleversé mon existence. Alors que j'errais dans Ascalon et ses collines assiégés par les charrs, trop confiant en ma force, je cru mourir en tombant seul dans une embuscade ou mon arrogance et ma détresse m'avait conduit bêtement.

Une jeune femme étrange nommée Zarine me sauva la vie et me confia son message. Bientôt un clan serait fondé dont je serais l'une des lames les plus puissantes pour défendre la tyrie d'un ennemi maléfique qui surgirait bientôt. Un an après la guerre, si je survivais à mon arrogance, elle me prédit une seconde rencontre avec elle.

La fournaise éclata et quand je revins plus tard dans les montagnes, mon maître était mort, mais il m'avait laissé à un endroit que nous seuls connaissions ses mémoires et l'intégralité de son enseignement ainsi que l'épée brisée de son dernier ennemi et élève JAGER, qu'il m'avait fait jurer de conserver sachant qu'elle attirait le mal de façon inévitable.

Portant à présent ce fardeau, je me suis engagé à défendre l'idéal de mon maître et à respecter sa mémoire. Je veille aussi à ce que les bribes de la puissance de l'armée de son ancien élève ne resurgissent pas pour créer une nouvelle catastrophe comme la fournaise.

L'assassin de mon père est toujours en fuite et je sais que sa route croisera la mienne un jour. Pour le reste nous verrons.

Voilà petit tu sais tout.

Bravo Horus c'est une belle histoire^^

Je suis contente de constater à quel point notre beau forum se dévelloppe sous l'impulsion de Zarine qui nous met des rubriques et des membres qui les remplissent :p